Le dépôt sauvage est un dépôt d’ordures, quel qu’en soit la nature ou le volume, en un lieu où il ne devrait pas être. C’est un acte d’incivisme. Les dépôts sauvages sont interdits depuis la loi du 15 juillet 1975 mais ils font, hélas, toujours partie de notre paysage.

Et si chacun assumait les déchets qu’il produit ?

Ces comportements sont inacceptables et posent des problèmes sanitaires.

 
Les dépôts sauvages de déchets sont une source de pollution des sols, des eaux, de l’air et de dégradation des paysages. Ils représentent une menace quant au risque d’incendie, de blessure, d’intoxication… et provoquent des nuisances visuelles et olfactives.

En outre, au-delà des multiples nuisances engendrées et de l’atteinte portée à l’environnement, ces actes délictueux représentent un coût supplémentaire pour la collectivité qui doit organiser l’enlèvement des déchets gênants et le nettoyage des sites dégradés.


Les auteurs de dépôts sauvages font peser sur l'ensemble des usagers du SMIDOM les coûts de leurs incivilités à hauteur de 145 000 € par an !

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L’abandon sauvage de déchets par des particuliers ou des entrepreneurs n’a aucune raison de persister car la totalité des déchets (ordures ménagères, déchets végétaux, encombrants…) dispose aujourd’hui de filières de collecte appropriées.

Faisons tous un effort pour protéger notre cadre de vie et notre planète. 


LOI n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire.
Pour lutter contre les dépôts sauvages de déchets, les maires peuvent désormais infliger aux contrevenants une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 euros puis faire procéder d’office à l’enlèvement des déchets « aux frais de la personne mise en demeure ».